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martes, 17 de marzo de 2009

APRÈS LEUR VICTOIRE CONTRE LE MEDEF, MERCI AUX TRAVAILLEURS GUADALOUPÉENS. À L·AVANT-GARDE DE NOS LUTTES..!

1- Guadeloupe; 2 - Martinique; 3 METROPOLE?

Après leur victoire contre le Medef, merci aux travailleurs guadeloupéens, à l’avant-garde de nos luttes !

Après plus de 6 semaines de grève, les travailleurs guadeloupéens ont gagné sur quasiment toutes leurs revendications. Ils ont ouvert une brèche dans le front qui unit patronat et gouvernement. Ils les ont battus sur le fond. Oui, de l’argent, il y en a, pour satisfaire les revendications ! Oui, répondre aux besoins, notamment augmenter les salaires, c’est commencer à apporter une solution à la crise que nourrit la politique du pouvoir.

Hausse des bas salaires de 200 euros net par mois, des autres salaires de 6%, des minima sociaux, diminution des prix des produits de première nécessité et des carburants, gels des loyers... : les exigences des salariés guadeloupéens rejoignent celles de tous les salariés français. Eux aussi se battent pour le maintien et le développement de l’investissement productif.
Leur victoire appelle immédiatement celle des travailleurs martiniquais et réunionnais.

Elle est d’autant plus éclatante qu’elle a été gagnée sur une classe dominante arrogante, à la fois imbue de ses privilèges néocoloniaux et avide de se débarrasser de tout les acquis sociaux pour s’aligner sur les conditions d’exploitation des îles avoisinantes.
Le Medef et les possédants n’ont toujours pas digéré que le SMIC dans les DOM soit porté dans les années 90 au niveau de la métropole. Ils n’ont toujours pas digéré que les populations martiniquaise et guadeloupéenne votent NON aux référendums de 2003 par lesquels le gouvernement tentait de remettre en cause le statut de département des DOM.

La confiance et la dignité renforcées des travailleurs guadeloupéens avec ce mouvement sont les meilleurs gages de la défense des nouvelles conquêtes sociales que le patronat ne manquera pas de tenter de leur reprendre. Car tout n’est pas gagné bien sûr. Leur financement n’est pour l’instant prévu que pour trois ans et une partie importante des augmentations de salaires est couverte par une baisse des cotisations patronales aux dépens de la Sécurité sociale (« les charges »).

Le niveau d’organisation du mouvement, autour en particulier des organisations syndicales dont la CGTG, le soutien massif de la population, de la jeunesse ont été les conditions de la persévérance jusqu’à la victoire.

Cette démonstration représente une aide inestimable pour tous les salariés des autres DOM comme de métropole. Merci aux grévistes antillais!

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