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jueves, 17 de septiembre de 2009

ELECTIONS ANTICÌPÈES EN GRÈCE: REINFORCER LE KKE, POUR REINFORCER LE POUVOIR DU PEUPLE

Conférence de Presse d'Aleka Papariga, secrétaire-général du Parti Communiste Grec (KKE)

Traducción del Griego a Francés por Solidarite Internationale-Partido Comunista Francés

Le Secrétaire-Général du Comité Central du KKE a donné une conférence de presse sur la campagne des élections législatives anticipées qui se dérouleront le 4 octobre.

Pendant la Conférence de Presse Aleka Papariga a insisté sur les éléments suivants:

« Nous lançons un appel:

--à tous les travailleurs, en particulier ceux qui ont participé aux luttes des derniers temps

--aux employés, aux petits paysans, aux indépendants, à la jeunesse, aux femmes des couches populaires, aux travailleurs du secteur de l'art et de la culture

--à tous ceux qui, subissant l'influence d'une vague abstentionniste montée de toutes pièces, ne votent pas pour le KKE bien qu'ils aient eu l'intention de le faire.

--aux radicaux, à la gauche qui, peu importe s'ils sont complètement d'accord avec nos positions, sont révoltés par la politique de la « voie à sens unique Européenne » et la déliquescence du système politique bourgeois.

--aux couches populaires qui ont voté pour le PASOK (sociaux-démocrates) pendant toutes ces années et voient la direction de ce parti trahir non seulement leur rêves mais aussi leurs mots d'ordre historiques, anti-impérialistes et anti-monopolistes

--aux travailleurs qui ont cru au gouvernement de la ND et qui voient qu'ils ont été trompés.

Entre autres, les gens seront confrontés à quatre types de mensonges/duperies:

Premièrement: il y a deux politiques, deux points de vue qui entrent en conflit au cours de cette campagne électorale; une est incarnée par la ND et l'autre par le PASOK. C'est un gros mensonge.

Deuxièmement: Il n'est pas possible de suivre la stratégie de l'UE, la stratégie des monopoles, de la ploutocratie et une politique en faveur du peuple dans le même temps. Il n'est pas non plus possible de suivre cette stratégie et qu'elle profite à la fois aux monopoles et au peuple, tout comme il n'est pas possible que le peuple et la ploutocratie se partagent équitablement les pertes et fassent les mêmes sacrifices.

Troisièmement: les mesures d'austérité imposées désormais, au vu de la crise et dans un contexte de crise, afin de cadrer avec le déficit et les objectifs de l'UE ne dureront que deux ans comme l'extension de deux ans de la date butoir accordée par Almunia1. C'est un mensonge. Ces meures étaient mises en œuvre tant quand le taux de croissance était au-dessus du taux de croissance moyen au sein de l'UE que maintenant pendant la crise.

Quatrièmement: tout le problème en Grèce réside dans le fait que les caisses sont vides. La ND rejette la faute sur le PASOK, le PASOK sur la ND. Les caisses ont été vidées à cause de la politique qui a favorisé l'accumulation de capital et la recherche de profits illimités. Cette politique a vidé les caisses.

Après tout, peu importe que les caisses soient vides ou non, la plus grande partie du revenu de l'État part dans les poches de la ploutocratie, créant les conditions pour la recherche de profits illimités. Donc le problème ce n'est pas de remplir les coffres, mais de savoir qui va payer pour les remplir et qui va en profiter.

Le LAOS (nationalistes) et les Écologistes-Verts ont clarifié les choses. Ils disent: « Nous voulons accroître notre force au Parlement pour pouvoir participer à une coalition gouvernementale; nous discuterons avec les différents partis et si nous parvenons à un accord... » Soyons sérieux. Est-ce que la ND et le PASOK changeront après les élections? La réponse est non. Ils ne peuvent pas changer. Ils ont été créés pour servir la ploutocratie.

SYRIZA/SYNAPSISMOS est une force politique sur laquelle on ne peut pas compter. Nous voyons que les déchirements actuels au sein du parti ne sont pas que des querelles de personne. Ils illustrent l'impasse que constitue un parti qui cherche à se présenter comme une force politique de gauche mais qui offre en réalité par ses positions soi-disant de gauche une aide importante à la restauration et à la modernisation du système politique bourgeois.

L'unité des forces de gauche – soi-disant son atout – s'est révélé être son grand point faible. Maintenant tout cela s'est écroulé. Donc quels choix la gauche, les radicaux et les progressistes ont, ceux qui comprennent que le PASOK et la ND et la logique d'alternance ne causent pas seulement des dégâts mais sont aussi un danger dans un contexte de crise?

La réponse est: le KKE. Aujourd'hui, nous pouvons former une opposition populaire forte, un mouvement fort de contre-attaque, de rupture, et révolutionnaire, en renforçant le KKE et en affaiblissant le PASOK et la ND.

Pourquoi le KKE?

Parce que nous avons un stratégie en faveur des intérêts des travailleurs et contre ceux des monopoles; parce que nous sommes capables de combiner de manière juste la lutte sur les problèmes quotidiens afin d'empêcher le pire et l'organisation de la contre-attaque.

Nous avons une proposition pour un autre pouvoir, le Pouvoir Populaire.

Nous avons une politique fiable de coopérations qui est la politique des front unifiés des travailleurs, des paysans, des étudiants, des indépendants, des femmes et des jeunes qui appartiennent à ces classes sociales.

Site du Parti Communiste Grec: INTER KKE

1le Commissaire aux Affaires Economiques a rappelé la Grèce à l'ordre, au vu de son déficit budgétaire dépassant les 3% prévus par le Traité d'Amsterdam, et a prévu pour elle une série de « réformes structurelles », des mesures d'austérité et de privatisations, à adopter dans les deux ans

Fuente:Inter_KKE Grec/Solidarite Internationale_PCF/Edición de: PrensaPopularSolidaria_ComunistasMiranda

http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com

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