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miércoles, 25 de noviembre de 2009

CONTRE LES "MESURES SARKOZY"EN GUADELOUPE LE LKP APPELLE`Á DEUX JOURS DE MOBILISATION ET TIENT TÊTE A LA MINISTRE PENCHARD

En Guadeloupe, le LKP tient tête à la ministre

La visite de Marie-Luce Penchard, venue pour présenter les « mesures Sarkozy » dans l’île, fait monter la pression.

Le LKP appelle à deux jours de mobilisation.

Guadeloupe, Fernand Nouvet ,envoyé spécial_ l"Humanité

La rencontre, samedi, à Basse-Terre, entre la ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, pour le comité de suivi des accords du 4 mars, et une délégation du Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP), s’est terminée sur un échec.

Pour Fred Sablon, du Parti Communiste Guadeloupéen et membre du LKP, « on n’attendait rien de sérieux de la part de la ministre de l’Outre-mer ». Pour lui, « la réalité est que Marie-Luce Penchard est en pleine campagne électorale ».

Un avis partagé par Élie Domota, qui a appelé les Guadeloupéens « à se préparer à descendre dans la rue ».

Marie-Luce Penchard n’a eu de cesse de montrer que « c’était elle qui dirigeait ». Venu avec des points précis à débattre, le LKP a très vite compris qu’elle n’avait pas l’intention de régler quoi que ce soit. Selon la ministre, les deux parties ont « une interprétation différente » des modalités de calcul du RSTA (revenu supplémentaire temporaire d’activité  : 200 euros pour moitié par l’État et pour un quart par les conseils général et régional), dont bénéficient les salariés percevant moins de 1,4 fois le smic.

Dans les entreprises, explique Fred Sablon, des assemblées générales préparent les deux jours de mobilisation, les 24 et 25 novembre : « Si nous avions lancé un mot d’ordre de grève illimitée, ça n’aurait jamais eu le même impact que la dernière fois. C’est pourquoi nous avons pensé à deux journées de grève. »

La répression antisyndicale est de plus en plus forte. Des délégués sont sanctionnés. Certains convoqués pour entretien préalable à un licenciement. Dernièrement, c’est le jugement en faveur de quatre employés en pharmacie à Basse-Terre, à qui les prud’hommes avaient donné raison contre leur direction, que la Cour de cassation vient de casser.

Des manœuvres d’intimidation sont menées contre le mouvement syndical, alors que des enseignes comme Cora ou Match parlent de tout liquider pour s’en aller.
Fuente: l" Humanité/PrensaPopularSolidaria http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com/ Correo: pcvmirandasrp@gmail.com

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