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martes, 12 de octubre de 2010

Une mobilisation encore plus imposante et déterminée

12 octobre : Une mobilisation encore plus imposante et déterminée
mardi 12 octobre 2010
La journée de mobilisation interprofessionnelle du 12 octobre 2010 a atteint des niveaux de participation inégalés depuis le début du processus qui s’oppose à la réforme des retraites.

Le taux de grévistes dans le secteur public est équivalent ou supérieur au 7 septembre. Dans le privé, de nouvelles entreprises sont en grève avec des taux atteignant parfois plus de 80%. De nombreux salariés sans organisation syndicale se sont mis en grève. Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.

C’est une participation exceptionnelle qui témoigne d’une mobilisation grandissante, d’une détermination renforcée des salariés, des privés d’emploi, des retraités.

Les jeunes lycéens et étudiants font une entrée remarquée dans le mouvement sous l’impulsion de leurs organisations qui ont su faire percevoir les enjeux de la réforme et l’importance du combat solidaire entre les générations.

Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais largement installé dans le pays. Il bénéficie d’un large soutien de la population. Cet événement est une réponse cinglante au gouvernement qui pensait, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l’herbe sous le pied aux manifestants.

Le chef de l’Etat et le gouvernement doivent admettre qu’il n’y a pas d’autres voies que l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites. Ils doivent renoncer à imposer le recul des âges de départ en retraite.

Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.

C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.

Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.

Gagner des revendications sur l’emploi, sur les salaires, sur le contenu du travail sont autant de points d’appuis pour gagner la bataille pour une autre réforme des retraites.

La CGT appelle à réussir le prochain grand rendez-vous interprofessionnel unitaire fixé le samedi 16 octobre prochain.

La CGT appelle les salariés à venir renforcer le syndicat CGT. C’est aussi une condition pour être entendus.

Montreuil, le 12 octobre 2010

Fuente: La CGT Comunique/Bellaciao.Org/PrensaPopularSolidaria

La Tour Eiffel a dû fermer en début d'après-midi en raison de la grève du personnel

Paule Masson /L"Humanité

Les manifestations ont rassemblé 3,5 millions de personnes, plus que les 2 octobre et 23 septembre. Les taux de grévistes sont à la hausse. La journée est marquée par l’entrée en scène des jeunes et des grèves reconductibles.

La France à la réputation d’être un des pays où la contestation sociale est capable de tout emporter sur son passage. Hier, les touristes en visite à Paris ont eu un aperçu de ce que la colère peut déclencher : la Tour Eiffel a dû fermer en début d'après-midi en raison de la grève d'une partie du personnel. Voilà qui donne le ton d’une journée de mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites, en tous points plus importante que les précédentes, les 2 octobre, 23 et 7 septembre.

Les manœuvres du gouvernement et de l’UMP, qui se sont empressés de faire voter au Sénat le recul de l’âge de départ, n’y ont rien fait : les cortèges ont été partout plus gros, déterminés et joyeux, confiants dans la possibilité, devenue réelle, de gagner. Petit dialogue pris sur le vif dans le cortège parisien : « Pensez vous que Sarkozy va céder ? ». « Oui ». « Qu’est ce qui vous rend si sûr ? ». « On est fort ». Une certitude, qui a gonflé les défilés et montre que le gouvernement ne parviendra plus à convaincre du bien fondé de sa réforme.

« Le pouvoir avait comme tactique d’user le mouvement social. Aujourd’hui c’est le mouvement social qui est en train d’user le gouvernement », constate Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Le ministère de l’intérieur est, du reste, obligé de reconnaître que la vague de manifestants a été bien plus puissante. Le gouvernement comptait à midi, « environ 500.000 personnes », soit, une « participation légèrement supérieure due à la forte présence de lycéens ». Les syndicats eux, parlent d’un total supérieur de 20 à 25%, soit entre 3,5 millions de personnes rassemblés dans 244 manifestations.

Les chiffres livrés par les syndicats sont tous en hausse : Marseille bat un nouveau record (230.000), de même que Toulouse (140.000), Grenoble compte plus de 70.000 manifestants, ils étaient 10.000 de plus à Lyon (45.000), 60.000 à Rennes, là aussi un record, 20.000 au Puy en Velay en Haute Loire, alors que la ville, dirigée par Laurent Wauquiez compte…. 20.000 habitants. A Paris, la préfecture de police a évoqué 85.000 manifestants contre 40.000 le 23 septembre dernier.

Les syndicats eux, en ont compté 330.000, soit 30.000 de plus. Il s’agit de "la plus grosse journée depuis le début du processus", se réjouit Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT. « On n’est pas dans un baroud d’honneur, la mobilisation monte d’un cran », assure le président de la CFTC Jacques Voisin.

La journée est aussi marquée par une mobilisation plus franche et plus massive des jeunes

Les taux de grévistes ont été quasiment partout plus importants que la 23 septembre. C’est le cas à la SNCF (53,75% pour la CGT, 40,4 pour la direction), dans le réseau de transports urbains en province, à Marseille, Montpellier, Clermond-Ferrand, Rennes ou Nantes. Dans ces deux villes, les routiers ont organisés des blocages. A la RATP, la plupart des assemblées générales ont, à mi journée, largement reconduit la grève pour demain.

Dans la fonction publique, la CGT a recensé près de 35% de grévistes, un niveau qualifié de « très haut » par Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UGFF. Les enseignants, à La Poste ou encore à EDF, les taux de grévistes s’annonçaient à peu près similaires au 23 septembre. La grande différence réside dans l’organisation partout d’assemblées générales pour décider des suites du mouvement. Beaucoup sont d’ailleurs organisées dans le secteur privé, dans la métallurgie, les raffineries etc.

Le gouvernement se tromperait à ne communiquer que « sur la base des grévistes dans le public », avertit Bernard Thibault pour qui « la caractéristique c'est le nombre d'entreprises privées touchées par le mouvement de grève ».

La journée est aussi marquée par une mobilisation plus franche et plus massive des jeunes, lycéens et étudiants, ce que redoute par-dessus tout le gouvernement. De nombreux établissements ont été bloqués. Le ministère a recensé 357 lycées touchés par la grève. L'UNL, première organisation lycéenne en a dénombré 400.

Une des forces du mouvement tient précisément dans cet ancrage démocratique. Plus le temps passe, plus la décision sur la poursuite revient aux salariés. Les syndicats parviennent à concilier radicalisation des formes d’action et élargissement à de nouvelles forces, salariés du privé, fonctionnaires, jeunes ou étudiants. Une première, qui donne aussi au mouvement social une dynamique propre.

Pour la première fois depuis le début du processus de mobilisation, des grèves se mettent à durer et des initiatives propres se font jour, provoquant un feu roulant de rendez-vous d’ici samedi, date de la prochaine journée interprofessionnelle. Une manifestation est par exemple prévue mercredi à Paris, une autre jeudi à Toulouse, en Isère devant le siège du Medef, à Lille ou encore à Marseille avec une « veillée des écoles ».

« Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais installé dans le pays », avertit la CGT dans un communiqué, tandis que la CFDT implore le gouvernement de « faire le choix du dialogue ». Le 23 septembre avait marqué le basculement très majoritaire de l’opinion contre la réforme du gouvernement. Depuis hier, le mouvement social pense qu’il est possible de gagner.

Paule Masson

Fuente: L"Humanité/Fotos:Bellaciao/PrensaPopularSolidaria

75000 manifestants à Rouen

Jacques DEFORTESCU, correspondant de l'Humanité.fr

75000 manifestants (65000 le 23 septembre & 50000 le 2 octobre) à Rouen. Impressionant au soleil levant ! Petit vent frisquet sur la ville aux 100 clochers. Quand les premiers manifestants arrivent, les sourires s’affichent très vite. La foule des très grands jours est là. Les banderoles se déploient et les pancartes se brandissent.

Partout la même détermination : la retraite à 60 ans est un droit ! En tête de la manifestation derrière la banderole de tête (voir photo) portée par tous les syndicats, les salariés d’EDUCATEL (formation par correspondance) en grève depuis 42 jours. Ils et elles réclament de meilleurs conditions de travail et une augmentation de salaire. La direction, s’inspirant du gouvernement refusait de les entendre. Ces jeunes femmes forcent l’admiration par leur détermination. La solidarité autour d’eux ne faiblit pas.

Hier 5700 € étaient collectés pour les soutenir dans leur lutte. Mais hier aussi, pour la 1ère fois la direction a plié et reçu une délégation pour ouvrir des négociations. 3000 jeunes étudiants et lycéens à l’appel de l’UNEF étaient aussi présents pour la 1ère fois depuis le début du conflit. Et il se crie dans les rangs que le gouvernement aussi devra reculer.

Egalement on a constaté 55 000 manifestants au Havre, 10000 à Dieppe et 5500 à Fécamp.
Jacques DEFORTESCU correspondant de l'Humanité.fr

Fuente: L" Humanité/ PrensaPopularSolidaria
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Correo: pcvmirandasrp@gmail.com

PARALIZADA FRANCIA EN HUELGA GENERAL Y GRANDES MANIFESTACIONES EN TODO EL PAÍS

Por:: Ferrebé Más allá de lo previsto, incluso por la dirección sindical , la huelga general de hoy 12 de Octubre en Francia, se ha convertido en la más grande de este año y las manifestaciones en las calles son las más amplias de todas cuantas se han realizado hasta ahora. Ha sido tan grande la participación que al Gobierno y sus famosas "cifras" y "estimacioines" no les ha quedado más remedio que reconocer que la participación ha marcado un récord en los niveles de incorporación.

Las Centrales Sindicales que han convocado la Huelga General en Francia, desde las movilizaciones iniciales de muy temprano en la mañana ,venían informando que efectivamente hoy se ha producido la mayor paralización en la producción y los servicios, junto con la mayor movilización de calles, donde se cumplieron la totalidad de las manifestaciones previstas en todo el territorio francés, incluyéndose algunas no previstas por la amplia participación estudiantiul.

LA MOVILIZACIÓN DE HOY DOCE DE OCTUBRE ES MAS GRANDE DE TODAS LAS QUE HASTA AHORA SE HAN REALIZADO

En esta apreciación coinciden Bernard Thibault de la CGT, Francois Chereque, de la CFDT, quienes junto al Jean-Claude Mailly, han indicado que el número de manifestantes en los 250 marchas organizadas en toda Francia supera ampliamente a los los tres millones de manifestantes que habían salido a las calles en el anterior paro.

Tanto a la Policía --encargada siempre de "medir" la participación en las manifestaciones--, como al Ministerio del Interioir, no les ha quedado más remedio que admitir la gran amplitud de las Manifestaciones.

La Manifestación de París, la mayor en todas las protestas realizadas hasta ahora. en esa ciudad capital de Francia, se ha caracterizado también por la radicaliuzación de las consignas, que abarcan no sólo al problema relativo a los retiros, sino a planteamientos más radicales, como la reconducción de la Huelga General, los señalamientos contra el capitalismo y que la crisis no la pague la Clase Obrera sino los capitalistas que la crearon, que el precio de la crisis es el capitalismo y los pueblos quieren avanzar al socialismo, y sobre todo los planteamientos de reconducción del conflicto.

LA INCORPORACIÓN ESTUDIANTIL

Entre los cuatro millones de manifestantes --cifra alrededor de la cual se tienen las estimaciones--que han desfilan por las calles de Francia, participan una cantidad mucho mayor de estudiantes, en todo el país, quienes vinieron a prestar su apoyo a los trabajadores, conscientes de que a su vez les llegará su turno de ser retirados, y como uno de ellos señaló, "si seguimos así, cuando a nosotros nos toque retirarnos tendremos que hacerlo a los ochenta años .Todos, desde los niños, tenemos que estar contra esta loca reforma de Sarkozy" nos señalo en un Correo Jeremy.

En París, donde en oportunidades anteriores siguen laborando pequeños Cafés, y otros servicios similares, estos han cerrado para sumarse a la movilización. El paro afecta en su totalidad a transporte aéreo, trenes, metros. En París hasta la Torre Eiffel ha cerrado sus servicios. En el Sur de Francia las movilizaciones han crecido , con grandes manifestaciones en Marsella, donde el puerto está prácticamente paralizado en su totalidad, Montpellier y otras ciudades.

También en el Sur las Refinerías están paralizadas, lo cual puede crear el riesgo de falta de combustibles para el transporte y otros fines, pudiéndose llegar a crisis en este componente de la economía. Un aspecto que ha entrado como apoyo a los trabajadores es la muy importante participacióin estudiantil, en las movilizaciones y manifestaciones.

LA HUELGA GENERAL PODRÍA SER RECONDUCIDA

La continuidad del conflicto, su prolongación más allá de has veinticuatro horas iniciales, está en manos de los trabajadores, quienes inmediatamente de terminadas las manifestaciones, en los sindicatos, sitios de trabajo, y locales especiales, estarán haciendo asambleas para decidir la continuidasd de la huelga.

.Ya, a esta hora, hay la certeza de que esta ha sido la mayor movilización de la clase obrera en toda Francia --incluso los Territorios de Ultramar, Martinica, Guadalupe, Guyane, Islas Reunión-- donde los paros han sido totales y las manifestaciones impresionantes.

Que ha crecido el apoyo de la población en general a los planteamientos de los trabajadores, especialmente la incorporación estudiantil, y principalmente que se ha avanzasdo en la combatividad expresada por los participantes, que no se queda, y así lo expresan las pancartas y consignas en general, en el problema único de los retiros, sino en la protesta más general contra el gobierno Sarkozi y su política, por la reconducción del conflicto, y, sobre todo, por la denuncia del capitalismo y la presentación de la opción de la necesidad de marchar al socialismo.

Fuente: Páginas Sindicales y del Partido Comunista Francés/ PrensaPopularSolidaria
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HUELGA GENERAL EN FRANCIA 12 OCTUBRE.. ENORMES MOVILIZACIONES

Por: Ferrebé

Son enormes las movilizaciones en todas las ciudades francesas con motivo de la Huelga General. En Marsella, el importante puerto del Sur de Francia, se estiman entre 230.000 y 250.000 las personas que están movilizándose para integrarse a las manifestaciones.

El paro en los transportes: aéreo exterior e interior, ferrocarriles, metros, trolis y buses es total, cumpliéndose sólo los servicios previstos por la dirección sindical. Los puertos están también paralizados Igual ocurre en todos los demás servicios, mientras los trabajadores en grupos en todas las ciudades de Francia se dirigen a los sitios de concentración para las manifestaciones.

Ha sido muy importante la movilización estudiantil. Por ejemplo, en Avignon, ciudad intermedia del sur de Francia, la totalidad de los Liceos de la ciudad y los pueblos cercanos están integrados a la huelga´

Los principales Liceos del centro de la ciudad están paralizados: Aubanel, Saint-Joseph, Mistral, St Vincent de Paul, Igual, otros de las cercanías, mientras unos 3.500 estudiantes integran la manifestación inicial, llevando carteles alusivos a planteamientos propios, estudiantiles, y otros relativos a la Huelga General.

Entre ellos, algunos como: "nous sommes tous des enfants d’ouvriers" (Somos hijos de trabajadores). Este es sólo un ejemplo de lo que está ocurriendo en toda Francia.

Fuente: Bellaciao/Agencias/Envíos a Nuestro Correo/PrensaPopularSolidaria

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