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lunes, 25 de noviembre de 2013

LE PARTI DU TRAVAIL (COMMUNISTE) DE BÉLGIQUE:COLLECTË 250 000 SIGNATURES POUR DIMINUER LE TVA SUR L"ËNERGIE

Le Parti du Travail de Belgique (PTB) (COMMUNISTE) lance depuis plusieurs années une initiative de masse qui lie à la fois lutte contre la hausse des tarifs de l'électricité et du gaz et mobilisation contre l'impôt le plus injuste, la TVA. Cette campagne porte aujourd'hui ses fruits.
En 2008, le PTB lançait sa campagne « Ramenez la TVA sur le gaz et l'électricité de 21 à 6% ». Aujourd'hui, ce sont près de 250 000 signatures récoltées, dont 20 000 ces dernières semaines.La campagne a fait mouche en opposant la logique du profit capitaliste à celle des besoins populaires.

Profits records pour Electrabel vs hausse vertigineuse des tarifs

La compagnie belge historique, Electrabel, a encore réalisé 2,5 milliards de bénéfice en 2012, ce qui fait 500 € extorqué par famille, rappelle le PTB

Pendant ce temps, les tarifs de l'électricité ont augmenté de 40 % en huit ans, de 70 % pour le gaz !

100 000 familles n'ont pas pu payer leurs factures d'énergie l'an dernier, privées d'électricité et de gaz, pour les seuls profits d'Electrabel, rachetée intégralement en 2005 par GDF-Suez.

Quand l'argument du coût de la mesure est avancée (58 millions d'euros selon le gouvernement), le PTB pointe les « allègements de cotisations » de 48 millions accordés aux entreprises grosses consommatrices d'énergie pour les parcs éoliennes en mer.

Cette solution peut soulager immédiatement les problèmes des travailleurs. Une baisse de 21 à 6 % de l'énergie diminuerait la facture d'électricité et de gaz de près de 300 € par an.

L'argument est imbattable. En Belgique, la TVA sur les produits de première nécessité est à 6%, celle sur les produits de luxe à 21%. La revendication est simple : le chauffage est un produit de première nécessité, il doit passer de 21 à 6%.

Une campagne contre l'impôt le plus injuste, la TVA
Plus largement, cela permet au PTB de faire campagne contre l'impôt le plus injuste qui soit : la TVA, impôt régressif qui touche proportionnellement plus les plus pauvres.

Le PTB en profite également pour combattre l'idée reçue d'un « blocage européen », si le PTB met au défi les directives européennes de libéralisation, il rappelle aussi que la directive sur la TVA laisse aux États-membres le choix de fixer un tarif réduit sur la TVA, comme le font d'autres pays.

A noter ici le danger des appels à l'harmonisation fiscale, au renforcement de l'intégration budgétaire – lancés y compris par des partis de gauche dite radicale, membres du PGE – remettraient en cause la capacité à adopter ce type de mesures.

Le gouvernement PS obligé de se positionner


La montée de cette campagne de masse a conduit certains au gouvernement à reprendre l'idée à son compte. Le ministre socialiste flamand, Johan Vande Lanotte, a ainsi mis sur la table la proposition de baisse de la TVA sur l'énergie lors d'un Conseil des ministres début octobre.

Vande Lanotte sait bien que l'opposition de la droite chrétienne-démocrate, en particulier flamande – qui participe au gouvernement de coalition menée par le socialiste di Rupo ! – devrait faire capoter le dispositif.

Il ne faut pas oublier non plus le vice du gouvernement qui veut en profiter pour alléger encore les impôts sur les entreprises– 500 millions de recettes en moins sur les entreprises contre seulement 50 millions sur les ménages – avec cette mesure.

Le gouvernement souhaite en profiter aussi pour retarder de plusieurs mois l'indexation des salaires et allocations sociales sur les prix, faisant économiser à l’État et au patronat plusieurs centaines de millions sur le dos des salariés, pour remettre en cause à terme le principe même.

Une lutte commune avec le gel des prix et la nationalisation de l'énergie


Cela soulève les limites d'une revendication de baisse de la TVA qui ne soit pas articulée à un gel des prix et surtout à la nationalisation du secteur de l'énergie, une question que pose le PTB, soulignant les initiatives de re-nationalisation en Amérique latine ou de municipalisation en Allemagne.

Cela pose aussi des questions pratiques pour nous, communistes français, quand la maison-mère d'Electrabel, hégémonique en Belgique, se trouve être … GDF-Suez, privatisée en 2004 et qui fait payer au prix fort aux usagers français (et belges) sa politique de rachats internationaux.

La campagne de nos camarades belges est néanmoins source d'intérêt pour nous, communistes français, dans la lutte à mener contre la hausse des tarifs de l'énergie et contre la hausse injuste de la TVA imposée par le gouvernement socialiste.


Fuente: Solidarite Unternationale_PCF/PrensaPopularSolidaria
http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com

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