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sábado, 11 de julio de 2009

LE COMMUNISME EXPLIQUÉ SIMPLEMENT

"Quand je donne à manger aux pauvres, on me dit saint ; quand je demande pourquoi les pauvres ont faim, on me dit communiste."

Par Cellule Pierre Simonot le mercredi 8 juillet 2009, 19:52

Le communisme expliqué simplement

Par Cellule Pierre Simonot

le mercredi 8 juillet 2009, 19:40

L’analyse de la société en classes et de son évolution a été initiée au 19ème siècle par Karl Marx et Friedrich Engels. Au 21ème siècle, elle reste encore la base du communisme.

La société humaine comprend d’innombrables individus ayant chacun son caractère propre. Elle ne peut pas être analysée telle quelle. Il faut simplifier le modèle en regroupant les individus ayant sensiblement les mêmes intérêts économiques et sociaux. On définit ainsi des classes sociales sachant qu’elles évoluent avec le temps et dans l’espace.

La société française, au 21ème siècle, peut être divisée en trois classes sociales principales : celle des travailleurs salariés, celle des travailleurs non salariés et celle des capitalistes.

La classe des travailleurs salariés est la plus nombreuse. Avec les ouvriers et les employés, elle comprend, maintenant et de plus en plus, les enseignants, les agents de maîtrise, les cadres, les ingénieurs et les médecins salariés. Dans le système actuel, une part importante du fruit de leur travail leur échappe individuellement et collectivement.

La classe des travailleurs non salariés est composée de paysans, d’artisans, de commerçants et de membres des professions libérales. Ces travailleurs souffrent de plus en plus de la concentration capitaliste, du fait que « les gros mangent les petits ». En leur faisant croire qu’ils seraient victimes du communisme, on en fait des proies faciles pour les capitalistes.

Enfin, la classe des capitalistes regroupe ceux qui possèdent l’essentiel des moyens de production et d’échange. Leurs profits viennent en premier lieu de leur exploitation des travailleurs, ils sont augmentés par la spéculation, les circuits douteux, les paradis fiscaux, l’exploitation des matières premières des pays pauvres, le détournement des sciences et des techniques vers le profit, les commerces illégaux ou non de l’armement et de la drogue….. Elle est la moins nombreuse des classes sociales et pourtant elle dispose des plus grands pouvoirs.

Le pouvoir de l’argent lui confère pratiquement tous les pouvoirs notamment celui de l’information qui alimente la propagande anticommuniste et influence fortement la politique. Pour défendre leurs privilèges, les capitalistes créent et favorisent des oppositions raciales et religieuses. Ils n’hésitent pas à mener ou à provoquer des guerres, ils vérifient ainsi la phrase de Jean Jaurès « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage »

Il existe des solutions, des suites à donner à cette déplorable situation d’opposition des classes sociales.

La plus mauvaise est le statu quo car elle conduirait inévitablement à des aggravations très dangereuses pour l’humanité dans des proportions difficiles à imaginer.

Une autre solution est le réformisme qui se limiterait à glaner des avantages sociaux même indéniables comme en 1936, 1945, 1968 mais les bases du système capitaliste n’étant pas mises en cause, ces avantages momentanément acquis sont vite contestés et perdus à moyen terme

La troisième solution, sans négliger les acquis de la lutte quotidienne des travailleurs, est la transformation profonde de la société capitaliste en une société communiste, société fraternelle sans exploiteurs ni exploités.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la société communiste n’est pas un modèle figé ; au contraire, elle sera toujours perfectible car le niveau de conscience évoluera dans le temps d’une manière difficilement prévisible actuellement. Dans une première étape, la société nouvelle serait caractérisée par la suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme, la collectivisation des principaux moyens de production et d’échange, l’amélioration du niveau de vie matériel et culturel du peuple suivant le principe : « de chacun selon ses capacités, à chacun suivant son travail »

La deuxième étape verrait se créer progressivement les conditions du communisme où l’abondance de la richesse sociale et le niveau de conscience des hommes seraient tels qu’il serait possible de passer à la réalisation du grand principe « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins »

L’humanité aurait tort de se priver d’un si bel avenir.

Fuente: Cellule Pierre Simonot, France/ Edición: PrensaPopularSolidaria_ComunistasMiranda

http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com

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