13 Juillet 2015. Traduction MlN pour Solidarité internationale PCF.
La
Styrie est une région d’un million d’habitants. C’est la seule où le KPÖ
est représenté au parlement régional et dans les plus grandes
municipalités (20% dans la capitale Graz). La fédération de Styrie du
KPÖ revendique son orientation marxiste-léniniste, contrairement au KPÖ
national lié au PGE.
Le « Grexit » comme chance pour un développement social. La Grèce et les limites à la démocratie.
Une
nette majorité de la population grecque a rejeté, le 5 juillet, le
catalogue d’exigences voulu par l’UE et le FMI. Ce dernier comprend des
mesures qui signifient encore davantage de pauvreté et n’offrent aucune
perspective d’avenir pour le pays. Pourtant, les Grecs, qui ont voté
NON, se retrouvent maintenant avec un OUI.
Le
procédé utilisé a été la menace d’une mise en faillite par l’UE et par
le gouvernement grec dans le même temps. La démocratie est tolérée dans
l’UE tant qu’elle n’atteint pas les intérêts capitalistes. La Grèce a
été mise à genoux au moyen d’un chantage non dissimulé. Le premier
ministre Tsipras accepte maintenant des conditions qui vont au-delà de
ce sur quoi le peuple a été consulté le 5 juillet.
L’UE,
sous direction allemande, a fait un exemple. Avec le cas grec,
démonstration doit être faite qu’il n’y a aucune sortie du cercle
vicieux néolibéral. Celui qui tente quand même, celui-ci est traduit en
procès sur la scène internationale. Le signal est donné : il n’y a
aucune alternative à l’austérité et au néolibéralisme. Il faut une fois
pour toutes que les hommes et les femmes dans toute l’Europe se le
mettent dans la tête.
Par
son seul attachement inconditionnel à l’euro, le gouvernement grec
s’est exposé à ce chantage. Un « Grexit » aurait, au contraire, offert, à
moyen terme, la possibilité d’un développement social. La casse sociale
et démocratique n’est ni une loi de la Nature, ni une fatalité
économique comme on le répète aux gens depuis des décennies.
Une chose
devrait être apparue clairement à tout citoyen de l’UE : dans le carcan
de l’UE et de l’euro, aucune autre voie n’est possible. La Banque
centrale européenne et le Fonds monétaire international fixent les
limites de la démocratie.
Le
KPÖ-Styrie est aux côtés des Grecs qui se mobilisent pour un
développement social, pacifique et démocratique de leur pays. Il n’y
aura pas de tel développement, en Grèce comme en Autriche, à l’intérieur
de l’UE.
13 juillet 2015Fuente:Solidarite Internationale:PCF/PrensaPopularSolidaria
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