Cela fait plusieurs semaines en Grèce que le mouvement syndical de classe, autour du syndicat PAME, ainsi que les communistes autour du KKE et de la KNE se mobilisent activement dans tout le pays, contre une nouvelle loi du gouvernement SYRIZA-ANEL qui porte atteinte au droit de grève via l'un de ses amendements.
À Athènes, la mobilisation à repris mardi avec la participation de millier de travailleurs et sous des formes diverses. Le bâtiment du Ministère du Travail a notamment été pris d'assaut par les syndicalistes alors qu'une rencontre avec la Ministre du Travail leur avait été refusée. Ci-dessous, nous publions un résumé de la situation par nos camarades grecs ainsi que l'appel à poursuivre et amplifier la mobilisation -
Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF
" Un message fort adressé au gouvernement de coalition SYRIZA-ANEL a été envoyé par des syndicalistes et des travailleurs qui ont fait irruption au ministère du Travail, après que la demande de rencontrer des responsables ait été rejetée.
La mobilisation de nombreux syndicats et associations ouvrières et syndicales a débuté mardi matin sur la place Omonoia au centre-ville d'Athènes et s'est achevée au ministère du Travail où les membres du PAME ont déployé une grande banderole avec le slogan "Gouvernement-Grand capital-UE,
Attention: Enlevez vos sales mains de la grève, c'est un droit des travailleurs ".
Lorsque la manifestation est arrivée au ministère du Travail, les représentants des travailleurs ont demandé une rencontre avec la ministre Effie Achtsioglou. Le ministère a refusé de répondre et les travailleurs ont ouvert les volets métalliques du bâtiment, se pressant jusqu'au huitième étage du bâtiment.
Des représentants du PAME et d'autres syndicats ont eu une confrontation avec la ministre Achtsioglou et d'autres responsables, exigeant le retrait immédiat du nouveau projet de loi ombibus qui comprend un amendement limitant de manière significative le droit de grève.
Les travailleurs ont déclaré que le droit de grève constitue une conquête très importante de la classe ouvrière grâce à des luttes difficiles et continues.
La ministre Achtsioglou a maintenu une attitude de défiance inacceptable en répondant "non" de façon catégorique aux revendications des syndicalistes et en refusant de répondre à une série de questions posées par les membres du PAME.
"Nous ne les laisserons pas faire", a déclaré le président de la Fédération des retraités, Dimos Koumpouris, ajoutant: "Nous continuerons notre lutte de toutes les manières".
Le Front militant des travailleurs (PAME) a appelé les travailleurs, les jeunes, les retraités, les chômeurs, les agriculteurs, les travailleurs indépendants, tout le monde à une action massive et militante en réponse aux nouvelles mesures anti-populaires et anti-travailleurs du gouvernement. Une nouvelle grève est prévue le vendredi 12 janvier. "
Fuente: KKE/Solidarité Internationale-PCF/PrensaPopularSolidaria
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