La Poste va constituer l’un des conflits majeurs de l’automne.
Le gouvernement croit pouvoir faire passer la privatisation comme une lettre à la poste. La méthode est éprouvée comme en avaient fait l’expérience les salariés de France Télécom. Les dégâts humains sont lourds mais le bulldozer libéral était passé.
Les sirènes des marchés financiers n’avaient-elles pas chanté sur tous les tons que la concurrence abaisserait les prix pour les usagers devenus des clients, qu’elle dynamiserait le pouvoir d’achat des employés devenus des actionnaires, que la déréglementation libérerait le travail de ses routines sclérosantes ?
L’heure du bilan sonne aujourd’hui comme un glas et l’efficacité économique n’est pas au rendez-vous. « L’expérience s’achète par le malheur », écrivait Balzac.
C’est dans ce creuset que les citoyens et les postiers ont puisé de bonnes raisons de se retrouver et de s’unir pour empêcher la transformation en société anonyme. À quoi servirait ce changement de statut, sinon à permettre demain que les capitaux privés s’y engouffrent ?
Dans la foulée de Reagan ou de Thatcher et, depuis vingt ans, les gouvernants français – certains, hélas, étaient socialistes – ont accéléré toutes les déréglementations depuis vingt ans. Mais le mythe de la clairvoyance et des bienfaits des marchés financiers vient de s’effondrer dans la crise économique la plus sévère depuis la Seconde Guerre mondiale.
La population n’a pas envie de troquer la présence postale, l’égalité de traitement, une banque d’intérêt général contre les acrobaties des traders et la loi de la rentabilité maximum. Voilà pourquoi syndicats, usagers et partis de gauche se sont retrouvés dans le Comité national contre la privatisation de La Poste et organisent une consultation nationale le 3 octobre.
Déjà de nombreuses mairies – souvent sous l’impulsion de premiers magistrats communistes – ont annoncé qu’elles ouvriraient des bureaux de vote. Ailleurs, les militants prennent des dispositions. Ensemble, par-delà leurs différences ou même leurs divergences.
L’ampleur de ce front, la sensibilité extrême de la population quant à l’avenir de ce service public ont mobilisé le ban et l’arrière-ban des snippers sarkozistes. Les deux porte-parole UMP, Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, ont ouvert un feu de barrage en prétendant qu’il « n’y a aucun risque de privatisation ». Le changement de statut ne répondrait qu’à une vague « question de gestion interne et de concurrence sur le marché ». Personne n’est dupe.
Le maintien et le développement de La Poste à la française et, pourquoi pas, son inclusion dans un grand service public européen sont devenus une impérieuse nécessité dans le contexte de crise où des territoires sont délaissés et des populations exclues du droit à communiquer. Il s’agit d’une propriété collective et tous les citoyens doivent pouvoir se prononcer sur son avenir. Le gouvernement se garde bien de prendre le risque d’un référendum.
Ce sont les opposants à ses projets qui en prennent l’initiative. Ils ont la sympathie de l’opinion publique. Un vote franc et massif peut faire reculer les privatiseurs.
Fuente: Periódico Digital del Partido Comunista Francés/ Edición de: PrensaPopularSolidaria_ComunistasMiranda http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com Correo: pcvmirandasrp@gmail.com
¡Fortalezcamos al Partido Comunista de Venezuela, Partido Revolucionario de la Clase Obrera!
MANIFIESTO CONJUNTO DEL PARTIDO COMUNISTA DE TURQUÍA-TKP Y EL PARTIDO
COMUNISTA DE GRECIA-KKE
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[image: Resultado de imagen para KKE, im´genes] *El Partido Comunista de
Turquía (TKP) * *y el Partido Comunista de Grecia (KKE) están * *enviando
caluro...
Hace 6 años
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