Los dirigentesddel Conflicto--del LKP--lo consideraron favorable.-
Uno de ellos consideró que "el acuerdo vale su peso en oro".-
Presentamos la información publicada por el diario digital l·Humanité, y posteriormente presentaremos la traducción y otros comentarios al respecto. Nos interesa--por encima de todo--anunciar la conclusión del Conflicto, el cual sabemos es seguido a través de PrensaPopularSolidaria ComunistasMiranda en distintos sitios en el extranjero, y en Venezuela.
La crise sociale Outre-mer
« Un accord qui vaut son pesant d'or »
Au bout de 37 jours de mobilisation, un accord salarial a été conclu. La pression est maintenant sur le MEDEF et la CGPME qui renâclent à opposer leur signature.
Un accord qui vaut son pesant d’or. » C’est ainsi qu’Élie Domota, porte-parole du Liyannaj kont pwofitasyon (LKP), a qualifié, dans la nuit de jeudi à vendredi, l’accord conclu entre les grévistes guadeloupéens et deux organisations patronales au bout de 37 jours de mobilisation, sur une hausse de 200 euros net des bas salaires.
Un accord auquel le MEDEF et la CGPME, ainsi que des organisations patronales de l’hôtellerie, de l’artisanat et du BTP refusaient pourtant, vendredi, d’apposer leur signature. Invoquant « un climat de violences et d’intimidations », le MEDEF guadeloupéen ne s’est pas présenté, jeudi, à la séance fixée par les négociateurs pour finaliser l’accord. Le président du MEDEF local, Willy Angèle, a accusé Élie Domota d’avoir voulu le « frapper », une version des faits tempérée par le préfet, Nicolas Desforges. « À aucun moment, sa sécurité n’a été en cause », a rapporté celui-ci.
Le collectif compte bien faire valoir « l’extension » de l’accord.
Baptisé « accord Jacques Bino », du nom du syndicaliste tué au passage d’un barrage le 18 février, cet « accord régional interprofessionnel sur les salaires en Guadeloupe » prévoit, pour les salariés gagnant jusqu’à 1,4 fois le SMIC, que l’État contribue pendant trois ans à hauteur de 100 euros à la hausse des salaires, par le biais d’un RSA transformé en « revenu supplémentaire temporaire d’activité ». Le conseil régional et le conseil général prendraient en charge 25 euros chacun, et les entreprises 50 euros.
En l’absence du MEDEF et de la CGPME, l’accord, théoriquement applicable au 1er mars, concernerait entre 15 000 et 17 000 salariés. Un « premier pas », selon le LKP, qui estime que l’accord s’impose de fait au MEDEF et à la CGPME, même sans leur signature. Si ces organisations devaient persister dans leur refus de l’entériner, le collectif compte bien faire valoir « l’extension » de l’accord. « Il y a des organisations patronales qui ont fait le choix de ne pas participer aux négociations mais dès lundi nous allons demander l’extension des dispositions de cet accord à l’ensemble des entreprises de Guadeloupe » en saisissant le ministère du Travail, a prévenu Élie Domota.
Une vision nuancée par Yves Jégo, qui affirmait hier que « l’accord est appliqué aux organisations qui l’ont signé ». Le secrétaire d’État à l’Outre-mer a toutefois appelé le MEDEF à renouer avec la négociation « pour pouvoir aussi élargir la base de cet accord ». « Tout n’est pas encore résolu mais enfin, ça progresse », commentait, hier matin, le chef de l’État.
L’aide de l’État est prévue pour une période transitoire de trois ans
Sous pression, la direction nationale du MEDEF appelait, elle aussi, hier, sa branche guadeloupéenne à revenir à la table des négociations. Sans pour autant se départir de son agressivité et de son intransigeance. L’organisation patronale, dans un communiqué, accuse sans vergogne les grévistes de « logiques racistes inadmissibles » envers les chefs d’entreprise, brandissant même la menace de « poursuites ».
Sur les salaires, le MEDEF « regrette que l’accord qui se dessine ne fasse que reproduire les logiques tant critiquées de ces 30 dernières années et recoure aux mêmes facilités qui freinent le développement économique durable de la Guadeloupe ».
L’attitude du MEDEF était jugée hier d’autant plus irresponsable que le LKP, hostile au financement des hausses de salaires par les deniers publics, a consenti de ce point de vue des concessions importantes. « L’aide de l’État est prévue pour une période transitoire de trois ans. Ensuite, les entreprises devront prendre en charge l’intégralité de ces hausses de salaires. Le patronat devra alors prendre ses responsabilités sur le partage des richesses », analyse le communiste Félix Flémin, membre du collectif.
À Pointe-à-Pitre, en tout état de cause, cette avancée était qualifiée de « première victoire ». « Les gens sont las des atermoiements du MEDEF qui a retardé l’issue du conflit. Ils ont accueilli l’accord avec satisfaction, mais restent déterminés à l’étendre », commentait hier Jacques Lurel, journaliste à Guadeloupe info, joint par téléphone.
Alors que les négociations devaient se poursuivre, hier, à partir de 15 heures (20 heures à Paris), sur les 19 autres revendications immédiates (baisse des prix, gel des loyers, relèvement des minima sociaux, etc.), le LKP restait, hier, déterminé à maintenir la pression.
Rosa Moussaoui
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