Le camp des PS du monde ? Le Parti national-démocrate de Moubarak toujours membre de l’Internationale socialiste…
Les partis socio-démocrates ne tiennent pas les mêmes positions selon qu’ils sont au pouvoir ou non. Ce n’est pas une découverte. Les grandes luttes actuelles des peuples tunisiens et égyptiens viennent éclairer cette contradiction fondamentale.
Le groupe social-démocrate au Parlement européen s’est illustré en faisant bloc, lors de la dernière séance plénière (17 au 19 janvier 2011), avec le Parti populaire européen (droite) pour qu’aucune résolution sur la Tunisie ne soit adoptée, ni même simplement examinée. Le prétexte : il faut attendre que la situation « se stabilise » pour « avoir les idées claires ». C’est comme cela que Sarkozy a cherché à excuser son soutien tacite à Ben Ali.
Les déclarations ultérieures, après coup, venant notamment du PS français, en faveur de la démocratie en Tunisie n’y changent rien. Le mal est fait. Les socialistes français ne se sont pas désolidarisés de leurs camarades. A la tête du FMI, Strauss-Kahn avait d’ailleurs félicité Ben Ali en 2008 pour sa réussite économique…
Au passage, c’est un signe de plus qu’il n’y a rien à attendre d’un Parlement européen dont les députés ne sont pas responsables devant leur peuple.
Le même jour, le 19 janvier 2011, on apprend que l’Internationale socialiste (IS), qui réunit les PS du monde, dont Pierre Mauroy est président honoraire, a exclu de ses rangs, du jour au lendemain, le Rassemblement constitutionnel démocratique, RCD, le parti de Ben Ali.
Il était temps de se rendre de son « incompatibilité avec les objectifs fondamentaux de l’IS » !
Le Parti national démocratique égyptien, le parti de Moubarak, en est toujours membre. Dépêchez-vous de l’exclure, amis socialistes ! Sinon ça va se savoir
Fuente: Parti Communiste Français_14éme/PrensaPopularSolidaria
http://prensapopular-comunistasmiranda.blogspot.com/Correo: pcvmirandasrp@gmail.com
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