Les partis communistes aux côtés du peuple du Honduras Vendredi 03 Juillet 2009
Appel à la vigilance lancé à tous les peuples du monde, 30 juin 2009,
dans Tribuna Popular – journal du PC Vénézulien -
Traduction MA pour : Solidarite InternationalLes partis communistes de plusieurs pays, dans des déclarations séparées, se sont rejoints dans la condamnation et le rejet du coup d'Etat fasciste de l'oligarchie hondurienne et mettent en garde sur les dangers qui pèsent sur les peuples du monde entier qui luttent pour se libérer du joug impérial et oligarchique.
ILS EXIGENT LE RETABLISSEMENT DU GOUVERNEMENT CONSTITUTIONNELLe Parti Communiste Paraguayen (PCP), affirme que « les couches réactionnaires du pays frère, qui se sont enrichis pendant des siècles sur le dos des couches populaires, devant les progrès des forces progressistes, ne pouvant tolérer le processus démocratique-participatif, n'ont pas trouvé d'autre solution que le recours à la force brutale pour faire obstacle à la libération du peuple hondurien ».
Le Parti Communiste du Chili (PCCH), en même temps qu'il rejète le coup d'Etat contre le Gouvernement Constitutionnel du Président Zelaya, exige « son rétablissement immédiat dans ses fonctions et nous demandons au gouvernement du Chili qu'il apporte son appui résolu au maintien de l'état de droit et au respect des institutions démocratiques dans le pays frère ».
LES ETATS-UNIS DERRIERE LES ACTIONS DES PUTSCHISTES AU HONDURASLe Parti Communiste de Grèce (KKE) a dénoncé la main des Etats-Unis derrière le coup d'Etat, « eux qui conservent une base aérienne à Soto Cano tout comme la Force d'Intervention commune « Bravo », sont impliqués de manière évidente et ouvertement dans le coup d'Etat qu'a connu le pays », et a affirmé que l'action fasciste doit être mis en relation avec « le fait que le coup d'Etat a eu lieu quelques jours après que se soit déroulée le sommet de l'ALBA auquel le Honduras a participé et où des décisions ont été prises pour son développement futur ».
Le PC Chilien confirme cette position en faisant remarquer qu' « il est nécessaire d'avoir à l'esprit que les coups d'Etat en Amérique Latine ont toujours trouvé leur origine dans ce pays », mentionnant les Etats-Unis et Barack Obama.
Rejoignant le PC Chilien, le Parti Communiste Vénézuelien (PCV), a soutenu que « L'oligarchie hondurienne a agi comme un fer de lance pour mettre en échec ce processus continental de l'Amérique Latine et des Caraibes visant à sa propre libération », appelant les pays et peuples de notre continent à unir leurs efforts pour vaincre le coup d'Etat au Honduras, ajoutant que désormais nous connaissons les objectifs du redéploiement de la Ivème Flotte nord-américaine et des actions du South Command.
Le PCV fait remarquer que les événements au Honduras mettent en évidence le fait que les forces contre-révolutionnaires du continent, soutenues, armées et financées par le gouvernement des Etats-Unis, ont désormais commencé des actions ouvertes visant à faire marcher en arrière la roue de l'histoire vers des formes de domination traditionnelles.
Dans ce même ordre d'idées, le PC Paraguayen a mis l'accent sur le fait que la fin violente du processus démocratique hondurien, « est un appel à la vigilance lancé à tous les peuples Latino-Américains qui dans cette heure cruciale de leur histoire, en faisant de grands sacrifices, luttent pour se libérer du joug impérial et oligarchique pour enfin parvenir à une démocratie participative et sociale qui leur permette de surmonter la misère ».
REJET SIGNIFICATIF DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALEAlors que tous se rejoignent dans le rejet et la condamnation du coup d'Etat, le Parti Communiste Espagnol (PCE), exige « une action significative de la part des organismes internationaux, en commençant par les Nations Unies et en poursuivant par les organismes directement liés à la Région, qui oblige les putschistes à se mettre en rupture avec la normalité constitutionnelle de la Nation hondurienne », ajoutant que « la communauté internationale ne peut pas permettre que l'on renoue avec une sinistre tradition en Amérique Latine que l'on croyait morte et enterrée depuis des années, l'insurrection militaire sous le prétexte de défendre un ordre supposé est une agression contre toute la légalité internationale »
Le Parti Communiste d'Argentine (PCA), a imputé la responsabilité du coup d'Etat « aux forces Armées et à ses soutiens civils au sein du Pouvoir Judiciaire, du Congrès et de l'Eglise, et financé par les multinationales liées à l'industrie pharmaceutique ».
Le PCA explique l'accusation qu'il lance aux multinationales pharmaceutiques en faisant remarquer: « La décision de ces mafias est une réponse à l'accord passé entre Cuba et le Honduras après son entrée dans l'ALBA qui comprend l'importation de médicaments génériques depuis l'île caribéenne comme manière de lutter contre les prix élevés des médicaments ». Parmi les mesures prises par le nouveau gouvernement de fait, le PCA fait remarquer qu'une des premières fut de sortir de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), fait annoncé aujourd'hui.
APPEL AUX PEUPLES A RESTER MOBILISESTous les partis communistes – ici mentionnés – se rejoignent sur la nécessité de resserrer les rangs des forces populaires pour s'opposer à la menace ouverte des forces oligarchiques et de l'impérialisme qui tentent d'inverser le cours de l'histoire et de nous ramener à l'époque des dictatures militaires, seul moyen qu'ils voient pour s'opposer à la marche des peuples de notre Amérique.
Le PC Paraguayen lance un appel « aux intellectuels, artistes et à ceux qui luttent ainsi qu'à toutes les personnes honnêtes et de bonne volonté, pour utiliser tous les moyens disponibles pour dénoncer ce retour à l'époque sinistre des putschs qui a fait couler tant de sang sur ce continent latino-américain ».
Le PC Espagnol a lancé un appel « à la mobilisation populaire pour défendre le gouvernement constitutionnel du Honduras et en solidarité avec le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ».
Le PCV, tout en appelant à la mobilisation nationale et internationale de la Classe ouvrière et des mouvements populaires, a demandé « un châtiment exemplaire pour l'oligarchie putschiste et les sbires pro-impérialistes, et assure que ces faits ne peuvent pas rester impunis »
Fuente: Solidarité International PCF/Tribuna Popular/ Edición: PrensaPopularSolidaria-ComunistasMiranda
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