En Allemagne, face à une nouvelle grève des cheminots, le patronat presse le gouvernement à limiter le droit de
grève
Article AC pour: Solidarite Internationale_PCF
Le
patronat allemand a fait plier tous les syndicats regroupés dans une
DGB – force
motrice de la CES – encline à la collaboration dans la co-gestion.
Tous ? Non, de puissants syndicats de base résistent, comme celui des
conducteurs de train. Mais le patronat presse pour
que le gouvernement abolisse le droit de grève.
Ce lundi à partir de 18h, le syndicat allemand des conducteurs de train (GDL) a lancé
une « grève d'avertissement » de trois heures, annoncée à l'avance, décidée en fin de journée pour « ne pas gêner les banlieusards qui reprenaient le travail dans
la matinée », selon le syndicat.
Le syndicat de lutte GDL paralyse 90 % du trafic allemand
Ce fut suffisant pour que le trafic de marchandises et de passagers – longue distance,
régionale et de banlieue – soit « à l'arrêt ou avec des retards de 1 à 3 h, sur 90 % du trafic » de l'aveu de la direction de la Deutsche Bahn (DB), l'équivalent de
notre SNCF.